Au-delà de cette possibilité d’espace, de sérénité,
il y a cette limite de l’océan ou d’un rivage, d’une terre vierge, d’un mirage.
Je ne pouvais pas être au plus près de ma liberté, la sentir sur mes joues, sur mes lèvres, effleurer son écume. Je me trouve aux portes, aux origines du voyage.
L’infini est ici et les cris des goélands me rappellent ce que j’étais et ce que je suis à nouveau, là, maintenant.
Nulle part ailleurs, je ne me trouverai aussi vivant, accompagné, en sécurité, en paix que seul, sur une plage.
Au-delà d’une peinture, d’une impossible répétition,
il y a le désir, l’obsession de revenir louer la saveur, les couleurs, l’interprétation fugace d’une éternité,
saisir un mouvement, un silence, une lumière, l’évidence d’un instant d’océan, d’une rencontre unique.
GF